Le syndrome du coeur brisé
Hello mes petits Rêveurs et si on parlait de notre cœur. Il est le siège de notre élan vital, sans lui notre corps ne peut exister et vivre. Cet organe est aussi un muscle qui rythme tel un chef d’orchestre la circulation sanguine et les échanges nécessaires à notre existence. Dans la littérature et le commun il est aussi vu comme le siège de l’amour et des émotions. Et bien plus qu’une simple expression, le syndrome du cœur brisé existe.Communiquer les uns avec les autres est plus complexe qu’il n’y paraît. Tout ce qui sort de notre bouche est analysé par le cerveau de notre interlocuteur, découpé et façonné pour être compris. La façon dont nous parlons, le ton employé, la gestuelle sont des messages que le cerveau traite pour acquérir une compréhension. Alors pourquoi n’arrivons-nous pas à nous faire comprendre parfois ? C’est à cause des filtres de perception ! qui nous a été donné était celui d’un parent mort, ou du frère mort avant notre naissance peut influencer notre vie ? Et si la maladie dont je souffre venait de secrets ou de non-dits familiaux ? Est- ce que je répète le schéma des femmes de ma famille ? Voilà autant de questions auxquelles la psychogénéalogie ou le transgénérationnel répondent.
MEDICAL
Sommaire
1.Qu'est ce que le syndrome du coeur brisé ?
2.Le lien entre le stress et les maladies
3.L'importance de prendre du temps pour soi
Qu'est-ce que le syndrome du coeur brisé ?
Le TAKO TSUBO est une pathologie cardiaque où les muscles (myocarde) des ventricules gauches cessent de se contracter normalement et efficacement. Le ventricule prend ainsi la forme d’un pot japonais à large fond circulaire et au col étroit appelé « tsubo » qui sert à attraper les poulpes « tako ». Les symptômes sont identiques à ceux d’une crise cardiaque (essoufflement, douleur dans la poitrine irradiant dans la mâchoire et le bras gauche, transpiration, perte de conscience…), y compris sur l’électrocardiogramme (élévation ou un sous-décalage du segment ST, des ondes T négatives comme dans un infarctus du myocarde ou un temps QT prolongé). S’il n’est pas diagnostiqué et traité en urgence, il peut déboucher sur une insuffisance cardiaque aiguë, voire un choc cardiogénique dû à une perte de contractilité du ventricule gauche ou une fibrillation ventriculaire.
Le lien entre le stress et les maladies
Le stress engendre une longue liste d'effets sur le corps humain (dépression, crise d’angoisse, troubles digestifs, accident cardiovasculaire, troubles musculosquelettiques, chute de cheveux, acné, psoriasis…). Le lien a même été fait entre cancer et stress depuis longtemps déjà.
Notre Égo se charge de faire monter la pression en nous repassant les films de la dernière dispute, ou ce qui nous fait peur (on imagine des scénarios terribles de ce qui pourrait nous arriver, ou à nos proches). Les émotions négatives continuent de teinter le tableau en noir ce qui augmente notre sources de stress. Notre Égo (toujours lui, décidément il est tenace), va lui aussi accentuer les effets des maladies en nous laissant entrevoir l’image de la mort et de la souffrance. Le cercle est bouclé, le stress crée la maladie et l’Égo entretient ce stress qui génère l’aggravation ou de nouveaux symptômes.
Ce lien n’est pas à prendre à la légère. Il est réel et nous amène à consulter le médecin très souvent. Le praticien va soigner le symptôme, mais on oublie souvent de soigner aussi la cause profonde, celle qui génère le stress. Il ne faut pas oublier que pour qu’un processus de guérison s’opère il faut autant soigner le corps que l’esprit.
L'importance de prendre du temps pour soi
La prise en charge globale (corps et esprit) ne peut pas se faire par un seul professionnel de santé. Le médecin soignera votre corps en alliance avec vous. Mais l’esprit a besoin d’autant de soin, le recours à un thérapeute de confiance et qui saura vous accompagner dans le parcours médical tout en vous ouvrant le champ des possible est essentiel. Comme nous l’avons vu pour le syndrome du cœur brisé, il faut agir dans l’urgence pour venir au secours de notre petit cœur. Par la suite, traiter la source de stress en travaillant avec un thérapeute en toute bienveillance avec soi est la continuité de la prise en charge.
Bibliographie
«« On est foutu on pense trop », Serge Marquis édition pocket
Le coeur brisé, une maladie de femme ?
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Ce phénomène se produit à 90% chez la femme à la suite d’un stress émotionnel ou d’une douleur intense (chez l’homme la cause prévalente est une activité physique très intense), le plus souvent en post ménopause. Une importante sécrétion d’hormone du stress (catécholamine) provoque un état de sidération au niveau du cœur qui ne peut plus se contracter correctement. Il prend la forme de cette amphore comme il se ballonne.
La femme y est plus exposée en raison d’artères plus sensibles aux effets des hormones du stress et qui se spasment plus facilement. Les femmes ménopausées y sont d’autant plus exposées qu’elles ne sont plus protégées par leurs œstrogènes naturels, selon Claire Mounier-Vehier, cardiologue au CHU de Lille.
Les habitudes ne sont pas immuables, elles se changent petit à petit. Lorsque nous ne nous écoutons pas alors que notre corps nous envoie des signaux, il décide de frapper un bon coup pour marquer l’arrêt. Le syndrome du cœur brisé en est un parfait exemple. Il nous jette à la porte de la mort s’il n’est pas pris en charge rapidement.
Prendre du temps pour soi, c’est d’abord apprendre à s’écouter et comprendre ses émotions. Pratiquer des activités où le rapport au corps est là, comme le yoga, la marche, la course, la méditation, la relaxation, la sophrologie… Je ne vous dis pas de devenir maître Yogi ou bouddha en 6 mois, rien ne sert d’être radical mes petits Rêveurs ! Mais juste un peu tous les jours, pas à pas, refaites connaissance avec vous-même. Réapprenez à prendre du temps pour vous, ce n'est pas de l'égoïsme, juste de la bienveillance envers vous-même. Et lorsque que vous êtes bien et en accord avec vous-même vous pouvez être présent pour les autres.
Alors prenez soin de vous mes petits Rêveurs !